L'inflammation

L'inflammation.

La réaction inflammatoire est un processus physiologique de défense indispensable à la survie de notre organisme en réponse aux agressions physiques, chimiques, microbiennes, environnementales…et sa finalité vise à favoriser la guérison.

L’inflammation est une réponse de l’organisme à toute agression par une série de réactions où le système immunitaire est impliqué. 

C’est un processus d’alerte, indiquant aux mécanismes de protection du ‘soi ‘ qu’une zone cellulaire ou tissulaire est lésée, et que des acteurs spécifiques de la réparation, ou le cas échéant de l’élimination, doivent être mis en œuvre. Elle participe à la protection cellulaire et fait largement appel à des molécules tirées de notre alimentation.

L’inflammation peut être localisée ou généralisée. 

Tous les mécanismes effecteurs de cette réponse adaptative sont puissants et doivent être régulés.

S’il y a échappement, par affaiblissement de la vigilance cela conduit à l’immunodéficience, ou par hyper vigilance non contrôlée, il apparaît des situations pathologiques telles que l’allergie, l’auto-immunité ou l’inflammation chronique.

Les pro-inflammatoires : acides gras saturés et trans, l’excès d’oméga 6, l’excès de sucre, d’alcool, de caféine, de fer, de stress, les infections, la pollution, autres pro-oxydants, irritants, hypoxie.

Les anti-inflammatoires nutritionnels : oméga 3, le zinc, la vitamine D, la vitamine E, les polyphénols avec en tête quercétine et lutéoline, le resvératrol, la bromélaïne, la curcumine, le gingérol, les triperpènes…

Les facteurs de réduction des émissions et des effets des cytokines : oméga 3 (TNF alpha), N acétyl cystéine, lutéoline (IL6), bromélaïne (anti-bradykinine), gingérol (TNF alpha, anti vanilloid nociceptor), eugénol (TNF alpha, acide ursolique…)…

Antihistaminiques nutritionnels : magnésium, polyphénols, vitamine C.

L’auto-immunité : toute altération de l’ADN et des protéines, ce qui est le bruit de fond du vieillissement, qu’il soit provoqué par les stress oxydatifs, inflammatoires, les toxiques comme le tabac, la pollution, le stress psychologique qui a des effets inflammatoires, entrainent l’apparition de protéines déformées identifiées comme ‘non soi’. 

Ensuite les phénomènes de réactions croisées : anticorps développés contre des virus, des bactéries, des allergènes y compris alimentaires, qui sont des protéines ressemblant aux nôtres.

L’apparition d’auto-anticorps est généralisée avec l’âge, mais seules certaines personnes font de vraies pathologies, si autres facteurs : vulnérabilité génétique, défaut de régulation des réactions immunitaires (CD8 suppresseur, TGF bêta…) et défauts de réparation de l’ADN, de plus en plus documentés dans ces pathologies, avec des facteurs génétiques mais aussi nutritionnels.

Autres facteurs de l’inflammation : les frictions (ampoules au pied, selles dures de la constipation…), les traumatismes et microtraumatismes (tendinites), l’excès de chaleur (thé ou café brulant), l’excès de soleil (coup de soleil, vieillissement cutané accéléré, cancers cutanés…), les rayonnements gamma…

Un bruit de fond inflammatoire est utile au bon déroulement des processus de réparation, à l’égal du bruit de fond radicalaire. Mais en fonction de certains éléments la réponse va pouvoir, chez certains sujets, se pérenniser et basculer dans la chronicité. De physiologique et favorable, la réponse inflammatoire va devenir chronique et défavorable. Des caractéristiques propres à l’individu et à son métabolisme vont être en jeu.

L’inflammation chronique présente la persistance des phénomènes vasculaires et cellulaires concomitamment, entrainant une boucle biochimique autoalimentée par perturbation des rétrocontrôles -> hyper activation des cellules inflammatoires, sécrétion intense de médiateurs pro-inflammatoires.

Les acteurs essentiels de la réponse inflammatoire doivent agir de concert et avec précision. Lorsque ce système ‘s’emballe’, les monocytes activés par les cytokines produisent à leur tour une très grande quantité de cytokines, qui amplifient cette réponse, pour donner lieu à une inflammation globale. Tout est donc une question de fine balance et de régulations complexes, dans lesquelles interviennent divers acteurs nutritionnels. 

Une maladie chronique peut être relativement bénigne une fois le traitement approprié trouvé et n’entraîner au quotidien qu’une surveillance et des conséquences réduites. Mais elle peut aussi entraver la vie au quotidien tant pour la personne malade que pour ses proches et engendrer de lourdes conséquences financières.

L’Observatoire des maladies chroniques, un organe de concertation situé au sein de l’Inami, définit la maladie chronique par sa persistance dans le temps : il s’agit d’une « affection nécessitant des soins de santé prolongés (plus de 6 mois) ».

 

Ne faite pas d'auto-médication ! Consulter toujours un spécialiste !  

Non exhaustif, en cours de rédaction.

Sources : docteur JP Curtay, Pierre Van Vlodorp CFNA et Denis Riché 'micronutrition, santé et performance'